1. Comment ça marche?
Le rituximab agit en tuant les lymphocytes B, un type de globule blanc censé provoquer une inflammation entraînant des lésions dans le NMOSD. Mécaniquement, ce médicament est similaire à Inebilizumab.
2. Qui ne devrait pas prendre ce médicament ?
Discutez avec votre médecin de toute contre-indication potentielle au Rituximab.
3. Comment est-il pris ?
Perfusion intravasculaire (IV) dans un centre de perfusion ambulatoire.
4. À quelle fréquence est-il généralement pris ?
Une perfusion tous les six mois, à l'exception de la première dose qui est divisée en deux perfusions (à la semaine 0 et à la semaine 2).
5. Quel est le dosage typique ?
1000 mg tous les six mois.
6. Dans quelle mesure cela réduit-il mon risque de rechute ?
Comme aucun essai clinique n'a encore été réalisé sur ces médicaments pour le NMOSD, la diminution estimée du risque de rechute n'a pas été calculée. Comme de nombreuses autres affections neurologiques auto-immunes, les médecins utilisaient ce médicament avant que des thérapies approuvées par la FDA ne soient disponibles en tant qu'immunosuppresseur général. Il est toujours considéré comme une norme de soins et une option potentielle pour le traitement du NMOSD par la plupart des médecins.
7. Quels sont les effets secondaires?
Il existe un risque plus élevé d'infections, le plus souvent des infections des voies respiratoires et des voies urinaires. Il peut y avoir une réactivation d'anciennes infections, comme l'hépatite et la tuberculose, que votre médecin dépistera avant de commencer le traitement. Des réactions à la perfusion peuvent survenir, allant de symptômes pseudo-grippaux, d'hypotension artérielle, d'urticaire à un gonflement, un essoufflement et, dans les cas plus graves, un état de choc.
8. Que dois-je faire pour me préparer à prendre ceci ?
Votre médecin doit vérifier vos analyses de sang pour le nombre de cellules, les enzymes hépatiques, la tuberculose et l'hépatite.
9. Quelle surveillance continue doit avoir lieu lors de la prise de ce médicament ?
Dépistage annuel de la tuberculose et de l'hépatite. Votre médecin peut surveiller votre numération globulaire, y compris le nombre de lymphocytes B, pour déterminer si le médicament agit toujours dans votre corps.
10. Qui fabrique ce médicament ?
Rituxan est produit par Genentech (membre de Roche). MabThera est produit par Roche. Truxema, un biosimilaire du Rituximab, est produit par Teva.
11. Comment puis-je obtenir de l'aide pour le payer ?
Vous pouvez travailler avec votre médecin ou le service de travail social de l'hôpital local pour essayer d'obtenir de l'aide pour couvrir ces médicaments.
12. Puis-je le prendre si je suis enceinte ?
Le rituximab est un médicament de catégorie C pendant la grossesse. Il peut s'agir d'un médicament qui peut être pris avant la conception si cela est prévu, mais qui doit être discuté au cas par cas avec votre médecin. Les bébés des femmes enceintes prenant du rituximab peuvent avoir un faible nombre de lymphocytes B, ce qui peut nécessiter une surveillance.
13. Informations sur les essais cliniques
Les études portant sur le rituximab ont été en grande partie des essais rétrospectifs et non contrôlés par placebo, mais ont indiqué des réductions des taux de rechute chez les personnes atteintes de NMOSD.
14. Mon assurance le couvrira-t-elle ?
Cela dépendra de votre compagnie d'assurance et du code de facturation utilisé par votre médecin. Pour des questions spécifiques, appelez le numéro de téléphone du service client au dos de votre carte d'assurance avec le nom du médicament en question, ainsi que le code ICD (diagnostic) utilisé par votre médecin.
15. Est-il approuvé par la FDA pour le NMOSD ?
Non, il est utilisé hors AMM.